Répertoire du théâtre surréaliste, son amont, son aval.
Par André G. Bourassa. Soutien multimédia, François Bourassa.


Phénomène
Remedios VARO, tableau, 1962.


Regroupement d’œuvres ayant contribué, avec ou avant le surréalisme, à la transformation de nos ombres collectives, au point que, depuis Artaud, on ait pu se demander si c’est la vie qui est le double du théâtre et non le contraire. Ce répertoire réunit un ensemble de pièces, allant du drame au scénario, du livret au canevas d’improvisation, qui ont joué un rôle dans le bouleversement de notions et valeurs reçues, sur le réel et ses dimensions, sur le rationnel et ses limites. Après avoir placé le surréalisme au foyer central, parce qu’il a été plus constant et mieux défini par une longue série de manifestes, il en couvre tout autant les précurseurs et les héritiers. On y retrouve donc des pièces identifiées aux mouvements cubiste, expressionniste, futuriste, panique, suridéaliste ou surrationnel. Leurs auteurs se sont consacrés tant à l’exploration du hasard, de l’inconscient ou du merveilleux qu’à la lutte pour la liberté dans leur œuvre, leur monde ou leur vie. Pour certains, nous n’avons pas effectué de tri arbitraire dans leurs pièces et plutôt retenu l’ensemble, surtout dans le cas d’éditions complètes . Nous avons aussi retenu, à des fins comparatives, quelques scénarios d’objets et d’images. Cette liste doit beaucoup aux travaux d'Henri Béhar, Adam Biro et René Passeron, Michel Corvin, Gloria Orenstein, Didier Plassard.

 


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Dramaturgie.

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A

ALBERT-BIROT, Pierre. (1919 - )1977-1978. Théâtre.  (Incluant: Matoum et Tévibar, Larountala, L’Homme coupé en morceaux, Le Bondieu, Les Femmes pliantes, Image, Plutus, Matoum en Matoumoisie, La Dame enamourée, Le Mariage tiré par les cheveux, Le Petit Poucet, Barbe Bleue). Limoges: Rougerie, 6 v.

ALBERTI, Rafael. (1925 - ) 1962.  Théâtre (Incluant: Cantate des héros et de la fraternité des peuples, L’Homme inhabité, D’un moment à l’autre, Radio-Séville, Le Trèfle fleuri, Nuit de guerre dans le musée du Prado). Paris: L’Arche.

ALBERTI, Rafael. 1978. Je ne dis plus de ce que je ne dis, in Pablo PICASSO, L’Enterrement du comte d’Orgaz, suivi de Toutes portes ouvertes / par Alejo Carpentier, et de Je ne dis plus de ce que je ne dis. Paris: Gallimard.

ANONYME. (XVe s.) 1994. Rabinal Achi, in Benjamin PÉRET, Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d’Amérique. Paris : Albin Michel (1960). Édition révisée dans Alain BRETON, « Rabinal Achi ». Un drame dynastique maya du quinzième siècle. Nanterre : Société d’esthologie, « Recherches amérindiennes ».

APOLLINAIRE, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitsky, dit Guillaume, et André SAINDON. (1906) 1977.  Marchand d’anchois in Oeuvres en prose. Paris: Gallimard, «Bibliothèque de la Pléiade».

APOLLINAIRE, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitsky, dit Guillaume. (1917) 1971.  La Bréhatine - cnéma-drame, in  Archives des Lettres nouvelles. Paris: Lettres modernes.

APOLLINAIRE, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitsky, dit Guillaume. (1917 - ) 1972. L’Enchanteur pourrissant suivi de Couleur du temps et de Les Mamelles de Tirésias (1918). Paris: Gallimard. Décors de Picasso, en 1919.

APOLLINAIRE, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitsky, dit Guillaume. 1947. Le Poète assassiné.  Paris: Gallimard (incluant : Noblesse, Accouchement et Dramaturgie).

APOLLINAIRE, Wilhelm Apollinaris de Kostrowitsky, dit Guillaume, Jacques BARON, Jean COCTEAU, Paul ELUARD, le Groupe des Six, Philippe SOUPAULT et Tristan TZARA. 1923. Soirée du Cœur à barbe. Paris, Théâtre Michel.

ARAGON, Louis. (1924) 1959. L’Armoire à glace un beau soir et Au pied du mur, in Le libertinage. Paris: Gallimard.

ARAGON, Louis, et André BRETON. (1929) 1989-1990. Le Trésor des Jésuites, in Œuvres poétiques. Paris: Livre Club Diderot, 2e éd.

ARAGON, Louis. 1974. Théâtre / Roman (incluant: Lever du rideau, L’Acteur sur la plate-forme de l’U, L’Acteur devant le faux-miroir, Monologue du théâtre, Daniel, ou Le Metteur en scène, Déchiré d’un programme sans distribution, Jouer Don Juan). Paris: Gallimard.

ARRABAL, Fernando. 1967.  Fêtes et rites de la confusion.  Paris: Le Terrain vague.

ARRABAL, Fernando, et Alejandro JODOROWSKY. 1968. Fando et Lis – scénario. Mexique : Prod. Panic ; réal.  Jodorowskiy.

ARRABAL, Fernando. 1968-. 1. Oraison. Les Deux bourreaux. Fando et Lis. Le Cimetière des voitures 2. Guernica. Le Labyrinthe. LeTtricycle. Pique-nique en campagne. La Bicyclette du condamné. 3. Le Grand cérémonial. Cérémonie pour un noir assassiné. 4. L e Lai de Barabbas. Concert dans un œuf. 5.--Théâtre panique : L'Architecte et l'empereur d'Assyrie. 6. Le Jardin des délices. Bestialité érotique. Une tortue nommée Dostoiëvsky. 7. Théâtre de guérilla: Et ils passèrent des menottes aux fleurs; L'Aurore rouge et noire. 8. Deux opéras paniques: Ars amandi; Dieu tenté par les mathématiques. 9. Le Ciel et la merde. La Grande revue du XXe siècle. 11. La Tour de Babel. 2. Théâtre bouffe: Vole-moi un petit milliard. Le pastaga des loufs, ou Ouverture orang-outan. Punk et Punk et Colégram. 13. Mon doux royaume saccagé. Le Roi de Sodome. Le Ciel et la merde II. 14. L'Extravagante réussite de Jésus-Christ, Karl Marx et William Shakespeare. Lève-toi et rêve. 15. Les Délices de la chair, La Ville dont le prince était une princesse. 16. Bréviaire d'amour d'un haltérophile, Apokalyptica, La Charge de centaures. 17. Les « Cucarachas » de Yale, Une pucelle pour un gorille. The red Madonna. La Traversée de l'empire. 18. La Nuit est aussi un soleil, Roues d'infortune. 19. Le Fou rire des lilliputiens, Comme un lis entre les épines.).  Paris: Christian Bourgeois.

ARRABAL, Fernando. 1971.  Viva la muette - scénario. Espagne : réal. Buñuel et Jean Grémillon.

ARRABAL, Fernando. 1972.  L’enterrement de la sardine, d'après Pedro Calderon de la Barca.  Paris: Union générale d’éditions.

ARRABAL, Fernando. 1973.  J’irai comme un cheval fou - scénario.

ARRABAL, Fernando. 1974.  La ballade des trains fantômes.  Paris.

ARRABAL, Fernando. 1975.  El Arbol de Guernica – scénario.

ARRABAL, Fernando. 1978.  Sang et or – scénario.

ARRABAL, Fernando. 1982.  L’Empereur du Pérou - scénario.

ARRABAL, Fernando. 1990.  Échec et mythe – scénario.

ARTAUD, Antonin. (1924 - ) 1970. Œuvres complètes (incluant, adaptations / réécritures : 1 - Le Jet de sang, d’après Salacrou. 2 - Le Supplice de Tantale, d’après Sénèque. 3.  Le Maître de Ballantrae, d’après Robert Louis Stevenson. 4 - Les Cenci, d’après Henri Beyle, dit Stendhal et Percy Bysshe Shelley. 9 - L’Arve et l’aume, d’après Humpty Dumpty, in La Traversée du miroir, de Lewis Carroll.

ARTAUD, Antonin. (1925 - ) 1970. Œuvres complètes (incluant, scénarios : Rêve, in La Révolution surréaliste.  1925, n° 3, p. 35-37 ; La Coquille et le clergyman, Deux nations sur les confins de la Mongolie, Les Dix-huit secondes, La Révolte du boucher, Vols, Les 32, Le Vol solaire - fragment (in Œuvres complètes, t. III) ; La Conquête du Mexique (ibid. t. V).

ARTAUD, Antonin. (1926) 2005. La Coquille et le clergyman – scénario, réal. Germaine DULAC. Rééd. DVD in Avant-garde : Experimental Cinema of the 1920s and 30s. New York : Kino Video (coll. Raymond Rohauer, Los Angeles).

ARTAUD, Antonin. (1927 - ) 1970. Œuvres complètes (incluant, théâtre : 1 - Paul les oiseaux ou La Place de l’amour. 2 - Il n’y a plus de firmament, Ventre brûlé, ou La mère folle, La Pierre philosophale, Samouraï, ou Le Drame du sentiment. 4 - Le Théâtre de Séraphin).

ARTAUD, Antonin. (1947) 1991. Pour en finir avec le jugement de Dieu – dramatique radio, avec l’auteur, Roger Blin, Maria Casarès, René Farabet et Paule Thévenin ; refusée en performance par l’ORTF et présentée par Jean-Jacques Lebel et Alain Jouffroy, L’Anti-procès, d[après l’aphorisme Il faut abolir l’idée de jugement de Marcel Duchamp, Venise, 1960. Paris : Manufacture, disque inclus.

B

BALL, Hugo. 1916. Nativité, ou Jeu de la Crèche [Krippenspiel]. Éd Java <http://elvir.univ-poitiers.fr/article.php3?id_article=678>.

BARLACH, Ernst. (1920) 1964. Three Plays (incluant : The Genuine Sedemunds [Die echten Sedemunds] (1920) ; The Flood [Die Sündflut], (1924) ; The Blue Boll [Le Bol bleu. Der blaue Boll] (1936). Minneapolis : University of Minneapolis Press.

BARON, Jacques. Les Voyageurs debout - manuscrit. Paris : - Bibliothèque littéraire Jacques-Doucet.

BARON, Jacques. s. d. Balayage municipal – manuscrit. Paris : collection particulière.

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BENMUSSA, Simone. 1977. La vie singulière d'Albert Nobbs. Paris : Des Femmes.

BENMUSSA, Simone. 1978. La Traversée du temps perdu. Parccours-spectacle /  / adapté et mis en scène par Simone Benmussa d'après les correspondances, journaux intimes, livres de comptes et de raison, objets usuels, meubles, gravures, dessins conservés par une famille bourgeoise au XIXe  siècle. Paris : Des Femmes.

BENMUSSA, Simone et la Byrd Hoffman School of Byrds. 1972. Ouverture pour Ka Mountain et Guardenia Terrace, in Cahiers Renaud-Barrault, n° 81-82.

BENN, Gottfried. 1995. Ithaque, A l'arrière, Le Chef arpenteur et Carandach, in Études théâtrales, n° 7, 1995.

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BLAINE, Julien, Jean-François Bory, Bernard Heidsieck et Joël Hubaut, Trois conte un, 2 CD, 2000.

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BRAU, Jean-Louis. 19253. La Barque de la vie courante et La Citadelle – scénarios, in Internationale lettriste, n° 3.

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BUñUEL, Luis, et H. B. Addis (i. e. Hugo Butler). 1960. La Jeune fille – scénario, d’après Peter Matthiesen. Mexique / USA : réal. Buñuel.

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BUñUEL, Luis, Janet et Luis Alcoriza. 1950. Si usted no puede, yo sí - scénario. Mexique : réal. Julián Soler.

BUñUEL, Luis, Janet et Luis  Alcoriza. 1951. La Hija del engaño / Daughter of Deceit – scénario d’après Don Quintín l’amer de Carlos Arniches and José Estremera. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Janet et Luis Alcoriza. 1952. La Jongleuse - scénario. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Janet et Luis Alcoriza. 1954. Le Fleuve et la mort – scénario, d’après Miguel Alvarez Acosta. Mexique :. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis et Luis Alcoriza. 1962. L’Ange exterminateur - scénario. S.ll : Unici. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Luis Alcoriza, Gabriel Arout  Ret aymond Queneau. 1956. La Mort en ce jardin – scénario, d’après José André Lacour. Mexique / France : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Luis Alcoriza, Max Aub et Pedro de Urdimalas. 1950. Los Olvidados - scénario. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Luis Alcoriza, Juan de la Cabada ,Mauricio de la Serna et José Revueltas. 1953. On a volé un tram - scénario. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Luis Alcoriza, Henri Castillo, Louis Sapin et Charles Dorat. 1959. La Fièvre monte à El Pao - scénario. Mexique / France : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Julio ALEJANDRO. 1953. Mazarin - scénario, d’après Benito Perez-Galdos. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Julio ALEJANDRO. 1965. Simon du désert - scénario. Burbank (calif.) : Hollywood's Attic. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Julio ALEJANDRO. 1970. Tristana - scénario. Las Cruces (N.-M.)  : Hen's Tooth Video. . Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Julio Alejandro. 1984. Viridiana – scénario, d’après Benito Pérez. Paris : Lherminier. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Julio ALEJANDRO, Arduino Maiuri, et Pierre Unik. 1953. Les Hauts de Hurlevent – scénario, d’après Emily Brontë. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Manuel Altolaguirre, Juan de la Cabada et Lilia Solano Galeana. 1951. La Montée au ciel - scénario. Mexiwue : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Phillip Ansel Roll (i. e. Hugo Butler). 1952. Les Aventures de Robinson Crusoé - scénario, d’après Daniel Defoe. Mexique [ U.S.A., réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, Edmundo BÁez et Mauricio Magdaleno. 1946. Le Grand Casino – scénario, d’après Michel Weber. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. (1967) 2000. Belle de jour - scénario, d’après Jopseph KesselDVD. Montréal : Alliance Atlantis. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. (1968) 1997. Voie lactée - scénario, DVD. Montréal : Alliance Atlantis. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. 1971. Le Journal d’une femme de chambre - scénario, d’après Octave Mirbeau. Montréal : Alliance Atlantis. . Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. 1971. Le Moine - scénario, d’après Matthew Gregory Lewis et Antonin Artaud. Paris : Losfeld, « « Le Désordre ». Réal. Kyrou, 1973.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. (1972) 2000. Le Charme discret de la bourgeoisie - scénario, DVD. Montréal : Alliance Atlantis. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. (1974) 2000. Le Fantôme de la liberté - scénario, France : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean-Claude CARRIÈRE. 1977. Cet obscur objet du désir - scénario, d’après La Femme et la pantin de Pierre Louyx. DVD. New York : Critérion. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Salvador DALI. (1928) 2004. Un chien andalou - scénario, DVD. Los Angeles : Transflux Films. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Salvador DALI. (1930) 2004. L’Âge d’or - scénario, DVD. New York : Kino on video. Réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis, et Jean FERRY. 1955. appelle l’aurore – scénario, d’après Emmanuel Roblès. France / Italie : réal. Buñuel..

BUñUEL, Luis, Jaime Salvador et Rodolfo Usigli. 1950. Susana la perverse – scénario, d’après Manuel Reach. Mexique : réal. Buñuel.

BUñUEL, Luis,et Curt Siodmak. 1946. The Beast with Five Fingers – scénario, d’après W. F. Harvey. U.S.A., réal. Robert Florey.

BUñUEL, Luis, Nemesio M. Sobrevila et Eduardo Ugarte. 1935. La Fille de Juan Simon - scénario,. D[‘près soldevilla . Espagne : dir. Buñuel, José Luis Sáenz de Heredia, Sobrevilla et Ugarto.

BUñUEL, Luis, et Eduardo Ugarte. 1936. Guard, Alert! / ¡Centinela alerta!  - scénario, d[après Carlos Arniches. . Espagne : dir. Buñuel et Grémillon.

BUñUEL, Luis, et Eduardo Ugarte. 1936. ¿Quien me quiere a mí? - scénario, d’après Enrique Horta. Espagne : réal. Heredia.

BUñUEL, Luis, et Eduardo Ugarte. 1955. La Vie criminelle d’Archibald de la Cruz - scénario, Mexique : réal. Buñuel.

 

C

CARPENTIER, Alejandro. 1976) 1991. Concert baroque. Paris : Gallimard. Mis en musique par Guy Bovet (2978).

CARPENTIER, Alejo. 1978. Toutes portes ouvertes, in Pablo PICASSO, L’Enterrement du comte d’Orgaz, suivi de Toutes portes ouvertes, par Alejo Carpentier, et de Je ne dis plus de ce que je ne dis, par Rafael Alberti.

CARRINGTON, Leonora. 1964. L’Invention du Môlé, in Phases, n° 9.

CARRINGTON, Leonora. 1978. La débutante (incluant: : Une chemise de nuit en flanelle (1951), Pénélope (1957), La Fête de l’agneau, Opus Sinistrum). Paris: Flammarion, « L’Âge d’or ». Olga Neuwirth et Elfriede Jelinek ont tiré un livret d’opéra de La Fête de l’agneau. La première édition de Pénélope, dans En marge du théâtre surréaliste (Paris, Gallimard, 1969), accompagnait  LesAmours du Baron de Crac, pièce tirée du roman Les exploits galants du baron de Cracde Pierre-Henri Cami Paris, (Grasset, 1925), et Les Cordonniers de Witkiewicz.

CÉSAIRE, Aimé. (1956) 1962. Et les chiens se taisaient. Paris: Présence africaine.

COCTEAU, Jean. (1912) 1979. Le Dieu bleu - argument de ballet ; Reynaldo Hahn, chorégraphie de Michel Fokine, décors et costumes de Léon .Bakst ; in Diaghilev - Les Ballets Russes, catalogue, Paris, Bibliothèque Nationale de France.

COCTEAU, Jean. 1917. Parade - argument de ballet ; musique de Satie, chorégraphie de Léonide Massine, rideau, décor et costumes de Picasso  ; in Diaghilev - Les Ballets Russes, catalogue, Paris, Bibliothèque Nationale de France.

COCTEAU, Jean. (1920) 1958. Le Bœuf sur le toit – argument de ballet ; musique de Darius Milhaud. Paris : Discophiles français ; Théâtre des Champs-Élysées, dir. Milhaud.

COCTEAU,  Jean. (1930 -) 2002. Le Sang des poètes, Les Enfants terribles, Le Testament d’Orphée – scénarios, respectivement de 1930, 1949 et 1959. France : Collector, DVD.

COCTEAU,  Jean. 1943. L’Éternel retour – scénario. France : réal. Jean Delanoy.

COCTEAU,  Jean. (1946) 2005. La Belle et la bêtes – scénario. France : Collector, DVD.

COCTEAU, Jean. (1921) 1948. Les Mariés de la tour Eiffel (musique de Georges Auric, Arthur Honegger, Darius Milhaud, Francis Poulenc et Germaine Taillefer) ; in Antigone, suivie de Les Mariés de la tour Eiffel, Paris : Gallimard, « Folio ».

COCTEAU, Jean. 1924. Le Train bleu – argument de ballet-opérette ; musique de Darius Milhaud, chorégraphie de Bronislava Nijinska, décor d'Henri Laurens, costumes de Gabrielle Chanel, rideau de  Picasso ; in Diaghilev - Les Ballets Russes, catalogue, Paris, Bibliothèque Nationale de France.

COCTEAU, Jean. (1926) 1952. Orphée. Paris : Stock.

COCTEAU, Jean. (1927) 1992. Œdipus Rex – livret d’opéra-oratorio, transposé en latin par Jean Daniélou (musique d’Igor Stravinski). Sony, CD et livret.

COCTEAU, Jean. 1928. Œdipe roi, Roméo et Juliette. Paris : Plon.

COCTEAU, Jean. (1934) 2003. La Machine infernale. Paris : Grasset et Fasquelle.

COCTEAU, Jean. 1934. La Voix humaine – scénario, musique de Francis Poulenc). Paris : Stock.

COCTEAU, Jean. 1948. Théâtre (incluant : 1 – Antigone, Les Mariés de la tour Eiffel, Les Chevaliers de la table ronde, Les Parents terrible ;s  2 - Les Monstres sacrés, La Machine a écrire, Renaud et Armide, L’Aigle a deux têtes). Paris : Gallimard.

COCTEAU, Jean. (1949) 1960. Nouveau Théâtre de poche (incluant: Parade, Le bœuf sur le toit, Le pauvre matelot (musique de Darius Milhaud), L’école des veuves, Le bel indifférent, Le fantôme de Marseille, Anna la bonne, La dame de Monte-Carle, Les fils de l’air, Le menteur, Par la fenêtre, Je l’ai perdue, Lis ton journal, La farce du château). Monaco: Éd. du Rocher.

COCTEAU, Jean. 1952. Bacchus. Paris : Gallimard.

CORTÁZAR, Julio. (1949) 1982. Les Rois / Los Reyes. Paris : Actes Sud.

 

D

DEBORD, Guy Ernest. 1952. Hurlements en faveur de Sade – scénario lettriste, in Ion, numéro unique. Réal. Debord. Paris : Gaumont, DVD.

DEBORD, Guy Ernest, et Gaëtan LANGLAIS. 1953. La Belle Jeunesse – scénario, in Internationale lettriste, n° 3.

DELAHAYE, Guillaume Lahaise, dit Guy. (1906) (1912) 1988. Amour et amour, Amour et science et Amour et art – sonnets scénarios, in Mignonne allons voir si la rose… est sans épines ; rééd. Œuvres parues et inédites. Montréal : Hurtubise HMH, « Textes et documents littéraires ».

DE MONTIGNY, Louvigny. 1908. La Gloire - pochade, in GeOrges ROBERT, ,L’Annuaire théâtral, n° 1, 1908-1909, p. 204-205.

DESJARDINS, Antonio. 1924. La Lettre – théâstre d’objets, in Crépuscules, Hull [Gatineau], Éd. du Progrès de Jull, p. 138-139.

DESNOS, Robert. (1928) 2005. L’Étoile de mer – scénario - réal. Ray. Rééd. DVD in Avant-garde : Experimental Cinema of the 1920s and 30s. New York : Kino Video (coll. Raymond Rohauer, Los Angeles).

DESNOS, Robert. (1928) 1999. Œuvres (incluant : L’Horloge à court-circuit, La Place de l’étoile. Paris : Gallimard. Manuscrit de L’Horloge à court circuit :Bibliothèque littéraire Jacques Doucet, Paris.

DUCHAMP, Marcel. (1926) 2005. Anémic cinéma – scénario. Réal. Duchamp (pseudo : Rrose Sélavy), Allégret et Ray. Rééd. in Avant-garde : Experimental Cinema of the 1920s and 30s. DVD.  New York : Kino Video (coll. Raymond Rohauer, Los Angeles).

DUPREY, Jean-Pierre. 1949. Derrière son double, suivi de Solution H ; Trois feux et une tour ; Dans l’œil de miroir. Paris : Soleil noir. Préface de Breton.

DUPREY, Jean-Pierre. 1990. Œuvres complètes (incluant Derrière son double (1950) et La forêt sacrilège (1970). Paris : Christian Bourgeois.

 

E

EGGELING, Viking. (1921) 2005.  Symphonie diagonale – scénario, réal. Eggeling. Rééd. DVD in Dada, Paris : Re :Voir / Centre Pompidou. Aussi Avant-garde : Experimental Cinema of the 1920s and 30s. New York : Kino Video (coll. Raymond Rohauer, Los Angeles).

 

F

FERRON, Jacques. (1949 - ) 1968. Théâtre [I] (cincluant : L'ogre (1949) ; Tante Élise, ou Le prix de l'amour (1956) ; Cazou, ou Le prix de la virginité (1963) ; Le Don Juan chrétien. Les grands soleils (1958)) Montréal : « L’Hexagone.

FERRON, Jacques. (1951) 1962. Le Licou, in La Barbe de François Hertel, suivie de Le Licou. Montréal : Orphée.

FERRON, Jacques. (1953) 1975. Théâtre II (incluant : La tête du roi (1963) ; Le dodu, ou Le prix du bonheur (1953) ; La mort de monsieur Borduas ; Le permis de dramaturge ; L'impromptu des deux chiens). Montréal : « L’Hexagone.

FERRON, Jacques. 1957. Le Cheval de Don Juan. Montréal : Orphée.

FERRON, Jacques. 1965. La Sortie, supplément à  Tante Élise. Montréal : Écrits du Canada français.

FERRON, Jacques. 1965. Macbeth, ou Le meurtre d'igouille – scénario de téléthjéâtre. Montréal : Écrits du Canada français.

FONDANE, Benjamin Wexler, dit Benjamin. 1928. Trois scénarios. Bruxelles: Les documents internationaux de l’esprit nouveau.

FONDANE, Benjamin Wexler, dit Benjamin. 1965. L’exode, super fulmina babylonis.  Paris: José Corti.

 

G

GAUVREAU, Claude. (1948- )1977.  Oeuvres créatrices complètes (incluant : L’Asile de la pureté, La charge de l’orignal épormyable, Cinq ouïes, L’Étalon fait de l’équitation, Les Entrailles - 26 objets dramatiques -,  Les Oranges sont vertes, Le Rose enfer des animaux, Le Vampire et la nymphomane - opéra). Montréal: Parti Pris.

GAUVREAU, Claude. (1966) 1978.  Britzneff - scénario, in Janou Saint-Denis, Claude Gauvreau, le cygne (scénario).  Québec: Presse de l’Université du Québec. Réal. : Louis Daviault.

GHELDERODE, Adhémar Martens, dit  Michel de. 1998. Pantagleize, vaudeville attristant. Bruxelles : Labor, « Espace nord ».

GHELDERODE, Adhémar Martens, dit Michel de. 1999. Don Juan. Bruxelles : Labor, « Espace nord ».

GHELDERODE, Adhémar Martens, dit Michel de. 2002. La Ballade du grand macabre. Paris : Gallimard, « Folio théâtre ».

GHELDERODE, Adhémar Martens, dit Michel de. 2003.  La mort du docteur Faust - ragédie ;  Fastes d'enfer - ragédie-bouffe. Bruxelles : Labor, « Espace nord ».

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JARRY, Alfred. 1972. Œuvres complètes. 1.César-Antéchrist, Ubu Roi, Ubu enchaîné, Ubu cocu, Almanachs du Père Ubu, Ubu sur la Butte, L'Autre Alceste, L'Amour absolu. 2. Les Silènes ((d’après Chistian Dietrich)), Léda – opéra bouffe, L'Objet aimé. 3. Pieter de Delft – opéra comique, Jef, Le Manoir enchanté – opéra bouffe, L'Amour maladroit – opérette, Le Bon Roi Dagobert – opéra bouffe, Par la taille – opérette, Le Moutardier du pape - opéra bouffe, Pantagruel – opéra bouffe. Paris : Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade ». 

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JODOROWSKY, Alejandro, Roberto Leoni, Claudio Argento. 1989. Santa Sangre  – scénario et décors. Italie : Intersound ; réal. Jodorowski.

 

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N

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O

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P

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PICASSO, Pablo Ruiz Blasco y Picasso, dit Pablo. (1970) 1978. L’Enterrement du comte d’Orgaz, suivi de Toutes portes ouvertes, par Alejo Carpentier, et de Je ne dis plus de ce que je ne dis, par Rafael Alberti. Paris: Gallimard.

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PIERRE, José. 1969. Théâtre (incluant: Le Vaisseau amiral, Bonjour mon oeil et Hara kiri). Paris: Lettres nouvelles.

PIERRE, José. 1971. Abécédaire (incluant quelques dialogues avec didascalies : L’Interview, De l’invention des caresses à leur méditation, Qui es-tu, visage blanc ?, Les Dessins de Lewis Carroll, Journal de l’oiseau du désert,  et Petit opéra bouffe dans les jardins de Jean Voss), précédé par Le Dialogue monotone. Paris: Losfeld.

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PRÉVERT, Jacques. 1932. L’Affaire est dans le sac - scénario. France : réal. Pierre Prévert.

PRÉVERT, Jacques. 1933. Ciboulette - scénario. France : réal, Claude autant-Lara.

PRÉVERT, Jacques. 1934. L’Hôtel du libre échange – scénario. France :  réal. Marc Allégret.

PRÉVERT, Jacques . (1935 -) 1990.  Le crime de monsieur Lange ; Aux portes de la nuit – scénarios.  Paris : Gallimard. Réal. Allégret (1935) et Carné (1946), respectivement.

PRÉVERT, Jacques. 1938. Les Disparus de Saint-Agil - scénario. France : réal. Christian-Jacques.

PRÉVERT, Jacques . (1936 -) 1988. Jenny  ; Le Quai des brumes (d’après Pierre MacOrlan) - scénarios. Paris : Gallimard. Réal. Carné,1936 et 1938, respectivement.

PRÉVERT, Jacques . (1937 -) 1988. La fleur de l'âge ; Drôle de drame - scénarios. Paris : Gallimard.  Réal. Carné, 1937 et 1938, respectivement.

PRÉVERT, Jacques . 1939.  Le Jour se lève scénario. France : réal. Carné.

PRÉVERT, Jacques. 1942. Les Visiteurs du soir – scénario, France : Carné.

PRÉVERT, Jacques . 1949.  Les Amants de Vérone – scénario, d’après André CAYATTE.  Paris: Gallimard, «Point du jour».

PRÉVERT, Jacques . 1955.  La pluie et le beau temps.  Paris: Gallimard, «Point du jour».

PRÉVERT, Jacques . 1974.  L’Opéra de la lune.  Paris : G. P.

PRÉVERT, Jacques . 1999.  Les Enfants du paradis - scénario.  Paris : Monza.

 

Q

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QUENEAU, Raymond. c. 1945. Crânes pointus et têtes rondes – drame, d’après Démesure pour démesure de Brecht, lui-même d’après Measure for Measure de Shakespeare. Inédit. Manuscrit : CDRQ.

QUENEAU, Raymond. 1945. La légende des poules écrasées, ou Quand les poules auront des dents. Manuscrit : CDRQ.

QUENEAU, Raymond. 1945. Les Candidats  - farce ubuesque, in Lettres françaises, n° 51, avril 1945.

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QUENEAU, Raymond. 1947. L’Ombre de Greta Garbo  - vaudeville inachevé. CDRQ.

QUENEAU, Raymond. 1947. Saint-Siméon – drame en cinq tableaux. CDRQ.

QUENEAU, Raymond. (1949) 1962. Peter Ibbetson – drame, d’après le roman de George du Maurier. Une version radio diffusée en 1962. Manuscrit : CDRQ.

QUENEAU, Raymond. 1953. Monsieur Ripois - scénario, d’après le roman de Louis HÉMON ; récit in Mon film, n° 414, 1954. Londres / Paris : Transcontinental Film Production / Société de production de Monsieur Ripois Réal. René CLÉMENT ; prix du meilleur scénario, British Academy Award, 1955.

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QUENEAU, Raymond. 1970. On est toujours trop bon avec les femmes – scénario, d'après son roman (1947), paru sous le pseudonyme de Sally MARA. France : Intermondia Films, Marianne productions, Mars Distribution. Réal. Michel Boisrond.

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R

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RIBEMONT-DESSAIGNES, Georges. 1966. Théâtre (incluant : L’Empereur de Chine, Le Serin muet, Le Bourreau du Pérou). Paris: Gallimard.

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RICHTER, Hans. (1921 2005. Rhythmus 21 – scénario de mise en lecture, réal. Richter. Rééd. DVD in Dada, Paris : Re :Voir / Centre Pompidou. Aussi Avant-garde : Experimental Cinema of the 1920s and 30s. New York : Kino Video (coll. Raymond Rohauer, Los Angeles).

RICHTER, Hans. (1926) 2005. Filmstudie – scénario de mise en lecture, in Dada, DVD. Paris : Re :Voir / Centre Pompidou . Réal. Richter.

RICHTER, Hans. (1927) 2005. Vormittagssupuk (ghosts before breakfast) – scénario, réal. Richter. Rééd. DVD in Dada, Paris : Re :Voir / Centre Pompidou. Aussi Avant-garde : Experimental Cinema of the 1920s and 30s. New York : Kino Video (coll. Raymond Rohauer, Los Angeles).

RICHTER, Hans. (1946) 1999. Dreams that Money Can Buy – scénario de mise en lecture (incluant : La Semaine de bonté d’Ernst, sur musique de Paul Bowles – Ruth, roses et révolvers de Ray, sur musique de Milhaud ; Narcisse de Richter, interprété par Jack Bittner ; mobiles etr sculptures en mouvement d’Alexandre Calder, sur musique d’Edgar Varèse ; La Fille au cœur préfabriqué de Léger, avec mannequins ; une nouvelle version des Roto-reliefs et de Nu descendant un escaier de Duchamp, sur musique de John Cage). DVD. Londres. : British Film Institute. Réal. Richter. Réal. Richter.

RICHTER, Hans, avec Hans Arp, Jean Cocteau, Max Ernst et Yves Tanguy. 1952 1957 ?. 8 x 8 : A Chess Sonata in 8 Movements – scénario de mise en lecture de Ray, Duchamp, Arp, Jacqueline Matisse, Tanguy, Julien Levy, Huelsenbeck, Calder, Ceal Bryson, Eugene Pellegrini, Williem de Vogel, W. Sandberg, Dorothea Ernst, Max Ernst, Cocteau, Bowles, Achmed ben el Yaccoubi, Nicos Calamaris, dit Nicolas Calas, intervenant comme d’échecs. VHS. New York : Art House. Réal. Richter.

RICHTER, Hans. 1957. Dadascop e- scénario de mise en lecture de textes d’Arp, Marcel Duchamp, Raoul Hausmann, Huelsenbeck, Marcel Janco, Ribemont-Dessaignes, Mehring, Schwitters, Tzara et Vogel. Réal. Richter.

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S

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SABATIER, Roland . (1964- ) 1976. Accords, Lettres sonores & Descriptions. Lettries à plusieurs voix (1964-1969). Paris: PSI.

SABATIER, Roland. (1964- ) 1978.  Oeuvres de cinéma (1964-1978). Paris: PSI 1978 .

SADE, Donatien Alphonse François, marquis de. (1970) 1991. Le théâtre de Sade. 1 – Le Philosophe soi-disant ; Le Mariage du siècle ; Jeanne Laisné ou Le Siège de Beauvais ; Le Boudoir, ou L’École des jaloux, ou Le Mari crédule, ou La Folle épreuve, ou Le Jaloux corrrigé, ou L’École des coquettes ; Les Jumelles, ou Le Choix difficile ; Tancrède, ou La Mort de Clorinde ; Le Capricieux, ou Le Métamiste, ou L’Homme inégal, ou L’Homme changeant, ou L’Inconstant ; L’Égarement de l'Infortune, ou Le Criminel par vertu.  2 - Les Antiquaires ; L’Union des Arts, ou La Ruse d’amour, ou Les Six spectacles ; Euphémie de Melun, ou Le Siège d’Alger ; Suite de l’Union des arts ; L’Homme dangereux, ou Le Suborneur, ou Le Faux ami, ou L’Homme immoral ; Suite de l’Union des arts ; Azélis, ou La Coquette punie ; La Tour mystérieuse, ou La Tour enchanté; Suite et dénouement de l’Union des arts ; Fanni, ou Les Effets du désespoir, ou Cléontne, ou La Fille malheureuse ; Sophie et Desfrancs, ou Le Misanthrope par amour, ou L’École du patriotisme ; Sujet de Zélonide ; Henriette et Saint-Clair, ou Henriette, ou La Voix de la nature, ou Les Effets du désespoir.  3 – Oxtiern ; Le Prévaricateur ; Franchise et Trahison ; La Fête de l'Amitié. Paris: Pauvert, « Œuvres complètes ».

SALACROU, Armand.  (1934 -) 1977. Théâtre. 1 - Le Chasseur d’assiettes, Tour à terre, Dialogue de l’auteur et de ses personnages qui sera recopié et expédié par lettre aux artistes, Le Pont de l’Europe, La Boule de verre, Les Trente tombes de Judas, Histoire de cirque. 2 - Patchouli, Atlas-hôtel, Les Frénétiques, La vie en rose. 3 – Une Femme libre, L’Inconnue d’Arras, Un homme comme les autres. 4 – La Terre est ronde, Histoire de rire, La Marguerite. 5 – Les Fiancés du Havre, Le Soldat et sa sorcière, Les Nuits de la colère. 6 – L’Archipel Lenoir, Poof, Dieu le savait. 7 - Pourquoi pas moi?, Sens interdit, Les Invités du Bon Dieu, Le Miroir. 8 - Une Femme trop honnête, Boulevard Durand (Chronique d’un procès oublié), Comme les chardons.  Paris : Gallimard.

SALACROU, Armand. 1949. La Beauté du diable (d’après Faust) – scénario (réal. René Clair).

SALACROU, Armand. 1967. La Rue noire. Paris : Gallimard,, « Le Manteau d’Arlequin. ».

SATIE, Erik, 1913. Argument d’un drame lyrique, in « Mémoires d'un amnésique : Choses de théâtre », Revue de la Société internationale de musique, vol. IX, 15 janvier.

SATIE, Erik, (1913) 1921. Le Piège de méduse (musique de l’auteur).

SAUVAGEAU, Yves HÉBERT, dit. 1970. Wouf wouf, machinerie revue. Montréal : Leméac, « Répertoire québécois ».

SAUVAGEAU, Yves HÉBERT, dit. 1977. Les Mûres de pierre. Montréal : Déom.

SAUVAGEAU, Yves HÉBERT, dit. (1966) 1977. Théâtre (incluant Les Enfants ; Le Rôle). Montréal : Déom.

SCHEHADÉ, Georges.  1951.  Monsieur Bob’le.  Paris: Gallimard.

SCHEHADÉ, Georges. 1954. La Soirée des proverbes. Paris : Gallimard.

SCHEHADÉ, Georges. 1957. Histoire de Vasco.  Paris: Gallimard.

SCHWITTERS, Kurt. (1932) 2004. Ursonate. Lübeck : Conträr, cédérom.

SCHWITTERS, Kurt. 1988. Collision – montage deHelfrid FORON. Tibingen, Zimmertheater.

SCHWITTERS, Kurt. 1988. Merz Opéra – montage de Denis MARLEAU. Montréal : VLB.

SENNETT, Mark SINOTT, dit Mark. (1914) 2003. The Essential Charlie Chaplin (incluant : Charlot danseur [Tango Tangles] ; Charlot et Fatty dans le Ring [Knock-Out] ; Mabel au volant [Mabel at the wheel] ;Le Maillet de Charlot [The Fatal Maillet] ; Le Roman comique de Charlot et Lolotte [Tillie's Punctured Romance]). Video Universe, DVD.

SORGE, Reinhard Joannes. (1911) 1995. Le Mendiant [Der Butler]. Traduction partielle in Études théâtrales, n° 7, 1995.

STRAMM, August. (1909) 2000. Théâtre et Correspondance (incluant : Le Mari ; Rudimentaire ; Sancta Susanna ; La Fiancée des landes, Forces ; Éveil ; Destinées). Chambéry : Comp’Act, « L’Acte même ».

 

T

TOLLER, Ernst. (1919) 1986. The Transfiguration  [La Conversion ; Die Wandlung], in Mel Gordon, Expressionist Texts , New York: PAJ Publ . Traduction partielle in Études théâtrales, n° 7, 1995.

TOLLER, Ernst.(1921) 2003. Pièces écrites au pénitencier (L’Homme et la masse (1921 et, Hinkemann (1923).  Paris : Comp’Act, « L’Acte même ».

TOLLER, Ernst. (1927) 1966. Hop là, nous vivons ! Paris : diseurs français réunis.

TOLLER, Ernst. (1936) 2003. Pièces écrites en exil (Plus jamais la paix! (1936) et Pasteur Hall (1939).  Paris : Comp’Act, « L’Acte même ».

TOPOR, Roland. (1964) 1976. Le Locataire – sc.bario tiré de son roman, Un locataire chimérique. Réal France : Marianna / U.S.A. : Paramount. Roman Polanski.

TORMA, Julien. 1926. Coupure, suivie de Lamma Lamer. Paris : Pérou.

TORMA, Julien. 1955. Le Bérou. Paris : Collège de pataphysique.

TZARA, Sami Rosenstock, dit Tristan. (1916 - ) 1975. Œuvres complètes, vol. 1 (incluant : Le Cœur à gaz, Première Aventure céleste de monsieur Antipyrine, Deuxième aventure céleste de monsieur Antipyrine, Mouchoir de nuages. Paris : Flammarion.

 

U

UNIK, Pierre, Luis Buñuel, Julio ALEJANDRO et Arduino Maiuri. 1953. Les Hauts de Hurlevent – scénario, d’après Emily Brontë. Mexique : réal. Buñuel.

 

V

VAN SCHENDEL, Michel. (1959) 1980. .Ronde à massacre – guignol en trois foires, in Périscope, n° 6. Repris dans De l’œil et de l’écoute. Poèmes 1956-1976. Montréal, L’Hexagone, 1980, p. 7-17.

VITRAC, Roger. (1922 - ) 1964. Théâtre (1 - Victor, ou Les enfants au pouvoir, Le Coup de Trafalgar, Le Camelot ; 2 – Les Mystères de l’amour, La Demoiselle du large, Le Loup-garou ; 3 - Le Peintre, Mademoiselle piège, Entrée libre, Poison, L’Éphémère, La Bagarre, Médor ; 4 – La Croisière oubliée, Le Sabre de mon père, Le Condamné). Paris : Gallimard.

VITRAC, Roger. 1980. Le Destin change de chevaux. Paris : Rougerie.

VON HARBOU, Thea, scénariste (réal. Fritz LANG), Docteur Mabuse -  1. Le joueur, une image de notre temps. 2.  Inferno ; une pièce sur les hommes de ce temps (Allemagne, 1922). D’après un roman du luxembourgeois Norbert Jacques. DVD : France, MK2, 2005. Sous-titres français.

VON HARBOU, Thea, scénariste (réal. Fritz LANG), Metropolis (Allemagne, 1927). DVD : France, Opening, 2004. Sous-titres français.

VON HARBOU, Thea, scénariste (réal. Fritz LANG), M, le maudit (Allemagne, 1931), suivi de  Le Testament du Docteur Mabuse (Allemagne, 1932). DVD : France, Opening, 2003. Sous-titres français de Lang et René Sti pour Le Testament.

 

W

WILSON, Robert. 1970. The King of Spain. New York : Hill and Wang, « New American Plays », n° 3.

WILSON, Robert. 1972. Le Regard du sourd, in 1972-1, Bob Wilson. Paris : Christian Bourgeois, « Théâtre ».

WILSON, Robert. 1974. Letter for Queen Victoria. New York : Byrd Hoffman Foundation.

WILSON, Robert. 1978. I Was Sitting on my Patio This Guy Appeared I Thought I Was Hallucinating. New York : Byrd Hoffman Foundation.

WILSON, Robert. 1978. Death Destruction and Detroit. New York : Gnome Baker.

WILSON, Robert. 1988. The Forests. Berlin : Theater der Frein Volksbuhne.

WILSON, Robert. 1992. Les Fenêtres d’or / The Golden Windows. Munich : Habser.

WITKIEWICZ, Stanislaw Ignacy. 1969. Théâtre complet : 1 La Sonate de Belzébuth, La Mère, LePpetit manoir, Le Fou et la nonne ;.2 Les Cordonniers, Une locomotive folle, Yanulka, La Nouvelle délivrance ; 3 Les Pragmatistes, Gybal Velleytar, La pieuvre, La Poule d'eau. Lausanne : La Cité.

WOLMAN, Gil Joseph. (1951) 1994. L’Anticoncept – scénario. Réal. Wolman. Paris  : Allia.

WOLMAN, Gil Joseph. 1953, Faut m'avoir ce mec, et Oraison funèbre – scénarios, in Internationale lettriste, n° 3.

 

X

 

 

Y

 

 

Z

 

 


NOTES:

[ALBERT-BIROT]
Fondateur de la revue SIC (sons, images, couleurs), y a publié des textes d’Apollinaire, Aragon, Breton, Reverdy, Soupault et Tzara. Il soutient Apollinaire dans la désignation de « drame surréaliste » pour Les Mamelles de Tirésias et qualifié un de ses propres textes de « classique du surréalisme». Malgré son exploration du merveilleux et sa volonté de « peindre l’invisible » et « dire l’indicible », il est exclu du mouvement qu’il décrit comme « école bretonnière basée sur le sous-conscient, à grand renfort de freudisme et d’écriture automatique ».

[ALBERTI]
Écrivain et peintre cubiste espagnol.

[APOLLINAIRE]
Écrivain français d'origine italienne, reconnu pour sa défense du cubo-futurisme et de la notion d'esprit nouveau. Utilise le terme « surréaliste » dans une lettre à Paul Dermée en 1917, dans le programme de Parade de Cocteau et à propos de ses Mamelles de Tirésias.

[ARAGON]
Cofondateur, avec Breton et Soupault, de la revue Littérature, en 1919, où leur contribution est qualifiée par Jacques Rivière, dès 1920, de « surréaliste », d’où ce nom.

[ARRABAL]
A quitté l’Espagne et s’est joint aux surréalistes de Paris en 1955. Son mouvement panique relève des théories artaudiennes du théâtre de la cruauté.

[ARTAUD]
Assure la permanence, puis la direction du Bureau central de recherches surréalistes en janvier 1925, puis le  quitte pour fonder le Théâtre Alfred-Jarry avec Vitrac en novembre 1926. Il est exclu du mouvement, avec Soupault et après Vitrac, pour avoir refusé de remplacer la notion – et le titre de la revue - de Révolution surréaliste par celle de Surréalisme au service de la révolution [communiste]. Certains, comme Breton et Desnos, dont l’adhésion au Parti fut de brève durée, lui donneront finalement raison. Mais ce déchirement entre révolutionner le théâtre et théâtraliser la révolution allait reprendre de l’intensité en 1947, au moment de l’exclusion des communistes du nouveau gouvernement socialiste de France.

[BALL]
Écrivain allemand, participant aux activités du Cavalier bleu et collaborateur de Kandinsky. Installé à Zurich, en Suisse,en 1915, el est  co-fondateur du Cabaret Voltaire en février 1916. Iil y a monté son anti-mystère en juillet avec ses collègues dadaïstes Hans Arp, Emmy Bell Hennings, Richard Huelsenbeck dit Schalk, Marcel Janco et Tristan Tzara.

[BARLACH]
Artiste et dramaturge expressionniste allemand, ayant étudié à Paris et exposé à Berlin au tournant du siècle. Connu au théâtre pour avoir mené jusqu’à la stature mythique certaines figures familiales et réalisé avec Le Bol bleu, en particulier, un modèle du théâtre expressionniste en plaçant l’art et l’artiste au centre de son œuvre.

[BARON]
Écrivain français, attire l’attention d’Aragon et Breton dès la parution de ses premiers poèmes, à 16 ans. Il collabore à leurs revues à compter de 1924.

Après avoir fait la connaissance d’Aragon et Breton à Paris, il a collaboré aux revues Littérature en 1934, puis à La Révolution surréaliste. Partisan du communisme en 1927 ; exclu du mouvement surréaliste en 1929.

[BECK]
Peintre, et Malina, femme de théâtre disciple d’Erwin Piscator, ont vu leur conception du théâtre transformée par la découverte et leur lecture personnelle du Théâtre et son double d’Artaud.

[BÉHAR]
Le Théâtre dada et surréaliste, Paris, Gallimard, « Littérature », (1968) 1979.

[BENAYOUN]
Écrivain, critique et traducteur français d’origine marocaine, a participé aux activités des surréalistes après la seconde guerre mondiale.

[BENN]
Écrivain expressionniste allemand, dont l’œuvre parfois cynique et violente finira par dépasser le nihilisme. Il était à la recherche d’un État nouveau où l’art affronte la puissance.

[BENOÎT]
Artiste québécois, s’est affirmé comme membre du groupe des surréalistes de Paris lors de ce cérémonial tenu à l’atelier de Joyce Mansour <http://www.zazie.at/SpecialEditions/JeanBenoit/00_WebPages/DeSade.htm>. On a reproduit certaines de ses propositions de costumes pour La Communion solennelle d’Arrabal dans la revue Brèches en 1963.

[BLAINE]
<http://www.artpool.hu/Fluxusbibliography/Blaine.html>

[BIRO et PASSERON]
BIRO, Adam,  et René PASSERON, dir., Dictionnaire général du surréalisme et de ses environs, Fribourg, Office du Livre, 1982.

[BORREMANS]
Cinéaste et photographe québécois, d’origine belge. La Femme image, produite en dehors des cadres de l’Office national du film, est marquée par e côté ’onirique du surréalisme.

[BRASSEUR]
Acteur et poète, a fréquenté les surréalistes au début des années 20, particulièrement Artaud et Desnos, et il a participé à la revue La Révolution surréaliste.

[BRAU]
Écrivain, directeur de la revue Internationale lettriste. On lui doit quelques ouvrages d’histoire de la marginalité. Il signe certains de ses premiers textes du pseudonyme/synonyme Bull Brau.

[BRETON]
Ne voyait pas comment le théâtre de son temps (mélodrame, pièce-bien-faite, théâtre naturaliste) pouvait servir à la démarche surréalisme, a quand même contribué à des canevas de performance. Vous m’oublierez est inspiré d’un discours à côté de Lautréamont. Leurs personnages, réunis sur scène comme dans le rapprochement sur papier de « termes éloignés mais justes », sont des objets : Parapluie, Robe de chambre et machine à coudre. Voir <http://www.dialogus2.org/BRET/letheatresurrealiste.html>.

[BUñUEL]
Scénariste et réalisateur espagnol venu réaliser son premier scénario, Un Chien andalou, auprès des surréalistes de Paris à la fin des années 20. Malgré qu’on ait réalisé plusieurs scénarios surréalistes en cette fin de décennie, on a tendance à ne reconnaître pour tels que ceux de Buñuel.

[CARPENTIER]
Écrivain cubain, est connu pour son Réal Maravilloso, qui est fait de visions et cauchemars. Il s’est associé au surréalisme et a traduit en français L’enterrement du conte d’Orgaz que Picasso avait écrit en espagnol.

[CARRINGTON]
Femme de théâtre et peintre d’origine anglaise. Elle participe en France aux activités des surréalistes et devient en 1937 la compagne et collaboratrice de Max Ernst. Après l’emprisonnement de ce dernier (parce qu’il est allemand), elle fuit en Espagne, puis va rejoindre en 1942 les exilés surréalistes de New York et de Mexico. Elle collabore alors  aux revues VVV et Le Surréalisme même.

[CÉSAIRE]
Poète martiniquais que Breton, au début de son exil en Amérique, a connu et reconnu comme un des siens en 1942.

[COCTEAU]
Fut très tôt lié au cubisme ; son argument Parade fut même décrit comme « surréaliste » dans la présentation d’Apollinaire. Sa collaboration flamboyante aux Ballets russes et au Groupe des six agace les surréalistes. Ils jugent par ailleurs Le Sang des poètes trop près de Buñuel. Mais on ne peut que reconnaître son intérêt constant pour le mythe, le merveilleux, la traversée du miroir.

[CORTÁZAR]
Écrivain argentin, né en Belgique et naturalisé français ; associé au « réalisme magique ». Les Rois réécrivent le mythique de Minos et Thésée.

[CORVIN]
Dir., Dictionnaire encyclopédique du théâtre, Paris, Larousse, 1998, 2 v.

[DEBORD]
Artiste et écrivain français, membre du mouvement lettriste puis de l’Internationale situationniste. Les séquences blanches ou noires des Hurlements avaient pour but de déstabiliser le spectateur en annonçant, par provocation, la mort du cinéma.

[DELAHAYE]
Poète et psychiatre québécois, fit un stage spécialisé à Paris en 1912-1913 etl fut marqué par le symbolisme et le cubo-futurisme.

[DE MONTIGNY]
Poète et journaliste  québécois, membre fondateur en 1895, à 19 ans, d’un cercle littéraire où on trouve romantiques, décadents et symbolistes. La Gloire révèle une capacité d’audace qu’on lui voit rarement.

[DESJARDINS]
Poète et imprimeur québécois, a étudié les lettres et la littérature à la Sorbonne. Il a fréquenté les cercles littéraires de Paris ; il s’inspire parfois d’Apollinaire.  Il dut rentrer au pays à cause de la guerre, en 1914.

[DESNOS]
Écrivain français, admirateur d’Apollinaire, mis en contact par lui avec les surréalistes en 1919, et participant au mouvement  à compter de 1922. S’intéresse aux jeux de langage, à l’écriture automatique et aux expériences de récits de rêve. D’abord anarchiste, il ne suit pas les surréalistes dans leur adhésion au Parti communiste.

[DUCHAMP]
Artiste et écrivain français ayant œuvré à New York  avec Picabia et Ray durant la Première Guerre Mondiale et avec Breton et Ernst durant la Seconde. Célèbre pour ses installations d’objets (ready made), il a contribué à (re)donner à la technique sa valeur d’art, notamment la photo et le cinéma.

[DUPREY]
Écrivain et sculpteur français ayant participé aux activités des surréalistes de Paris. Les éditions originales de Derrière son double et La forêt sacrilège, au Soleil noir, ont été préfacés par Breton.

[EGGELING]
Artiste allemand, d’origine suédoise. Séjourne en Suisse durant le Première Guerre Mondiale et se joint au cercle dadaïste de Zurich. Il se met à la cinématographie en même temps que Hans Richter.

[Expressionniste]
C'est surtout par sa thématique que le théâtre des expressionnistes, notamment celui des membres des écoles de Prague et de Weimar, se rapproche de Dada et du surréalisme: liberté absolue, rejet du paternalisme moral et politique, voire nihilisme. Il va sans dire que la relation des uns comme des autres aux thèses et aux pratiques hitlériennes se ressemble, comme se ressemble leur lot commun de condamnations, d'exils et d'emprisonnements. Les rapprochements esthétiques, quant à eux, sont plutôt tardifs.   Nous nous en sommes tenus à ceux qui ont été traduits en français ou en anglais, et surtout à ceux qui ont eu un lien direct avec les mouvements dadaïste et surréaliste.

[FERRON]
Écrivain québécois. Contrairement à sa sœur Marcelle, artiste faisant partie du groupe automatiste,  il ne signe pas Refus global,le manifeste « surrationnel » dont il n’approuvait pas le côté anarchiste. Alors plus roche de la pensée communiste, son œuvre ressemble à celle des Surréalistes révolutionnaires. Mais, redoutant bientôt le rigorisme stalinien, il se joint à un mouvement socialiste, puis fonde un parti pseudo-politique, axé sur la dérision. Son écriture, aborde parfois la problématique des Automatistes, mais avec un mélange de distance et de sympathie. Il a pratiqué la médecine en milieu défavorisé et dans un hôpital d’aliénés.

[FONDANE]
Écrivain et homme de théâtre d’origine roumaine,  installé à Paris en 1923. Il découvre le surréalisme grâce à Tzara, son compatriote, mais, malgré son ouverture au rêve, il refuse d’adhérer au groupe, reprochant à Breton d’avoir érigé la démarche automatiste en doctrine.

[GAUVREAU]
Écrivain automatiste québécois, auteur de courtes pièces d’écriture automatique et de pièces plus élaborées sur les thèmes chers aux surréalistes : amour fou, liberté de l’artiste, exploration de l’inconscient (dans son cas par l’abstraction lyrique).

[GHELDERODE]
Écrivain belge flamand, d’expression française. Admirateur de Maurice Maeterlinck. Comme c’était le cas pour les surréalistes belges, il n’appartient pas plus que lui au mouvement officiel. Découvert sur le tard en France, son œuvre a séduit par son ses situations paroxystiques, sa réécriture des mythes théâtraux,  son recours au baroque, au carnaval, au fantastique.

[GIGUÈRE]
Poète et graveur québécois ayant collaboré, sur invitation de Théodore Kœnig et Christian Lapeyre, aux revues des surréalistes belges comme Phantomas en 1953, Temps mêlés en 1955 et Edda en 1958. En France, il a aussi collaboré à Phases en 1956 et 1960.

[GOLL]
Écrivain français né en Lorraine en 1891, vingt ans après l’annexion d’une partie de l’Alsace-Lorraine par l’Allemagne. Il écrivit plusieurs de ses premières œuvres dans les deux langues. arquées par l’expressionnisme, il découvre la notion de surréalisme chez Apollinaire et publie, quelques semaines avant Breton et les siens, un Manifeste du surréalisme qui prône un « théâtre surréaliste ». Sa vision parut plutôt cubiste. Mathusalem a été créé avec Artaud au Théâtre Michel en 1927.

[GRACQ]
Écrivain français dont le premier livre, en 1938, est salué par les surréalistes. Prisonnier de guerre en 1940, il retrouve le groupe en 1947.

[HASENCLEVER]
É crivain expressionniste allemand, ayant étudié en Angleterre et en Suisse. Le Fils est considéré , par son violent rejet de l’autoritarisme,comme une  ses œuvres les plus représentatives de l’idéologie expressionniste  à laquelle il reste fidèle jusqu’à son exil en France.

[HÉBERT]
Créateur québécois dont plusieurs textes poétiques — écrits dans une langue aux formes souvent parataxiques et aux images à rapprochements inusités — sont conçus avec personnages et destinés à une mise en lecture. Quelques uns, ceux du Roi jaune, ont accompagné des projections expérimentales à quatre dimensions.

[ HIJIKATA et OHNO ]
Artistes japonais, cofondateurs du buto, une forme japonaise contemporaine de danse-théâtre. Le dictionnaire général du surréalisme et de ses environs mentionne et illustre un de leurs spectacles dans l’article sur le Japon. Commencée en 1959 avec Kinjiki , cette danse-théâtre prit le nom de  Danse des ténèbres [ankoku buto] ; elle est issue d’une obscure résurgence des campagnes marquées par la bombe atomique. Ses origines sont marquées par l’évocation simultanée du sexe, et de la mort.

[HUGNET]
Écrivain et graveur français, est membre du groupe des surréalistes de Paris à compter de 1932, malgré des critiques contre son film, et en est exclu en 1939. Des tensions sont survenues en 1944, suite à des attaques de Péret contre Éluard, qui était resté fidèle aux communistes.

[HUIDOBRO]
Surréaliste chilien, rejetait l’écriture automatique au profit d’une « superconscience » proche du surrationnel des automatises québécois.

[ISOU]
Écrivain français d’origine roumaine. Il a fondé le mouvement lettriste, dont le manifeste a paru à Paris en 1946, et publié sur Artaud, Breton et Cocteau. Dans son œuvre, qui est de l’ordre de la poésie concrète, le travail sur le signifiant qui permet aux signifié toutes les dérives. Même le langage corporel peut y être dissocié.Son scénario/colagemal reçu à Cannes en 1951, comprend des textes de futuristes et dadaïstes (notamment Schwitters) et des lettristes Maurice Lamaître et Gil J. Wolman.

[IVSIC]
Écrivain yougoslave, se joignant au groupe surréaliste de Paris en 1956, collabore à Bief et traduit en croate des textes de Breton et de Pérec. Il exalte l’amour fou et le rêve.

[JARRY]
Écrivain français de la période symboliste en qui Breton vit un précurseur du surréalisme, laissant voir des 1918 où il a parcouru l’ensemble de l’œuvre.

[JODOROWSKY]
Artiste né au Chili de parents d’origine russe, a d’abord été acteur, mime et marionnettiste. En France, se joint aux surréalistes de sa génération, créant le mouvement Panique avec Arrabal et Topor.

[KAFKA]
Écrivain tchèque de langue allemande, proche des expressionnistes. Son monde irréel, fait de scènes fantastiques ou absurdes, est parfois d’une telle cohérence qu’il semble se superposer au réel. Les surréalistes ont manifesté un respect non équivoque pour son œuvre.

[KAISER]
Un des premiers expressionnistes allemands, rejoint, par certaines scènes et des montages de type cinématographique, les positions futuristes. Considéré comme un des premiers expressionnistes, il n’en manifeste pas moins de l’appréhension devant les risques encourus par cette conversion, surtout que la nouvelle république facilite malgré elle l’élection d’Hitler, qui récupère la notion d’homme nouveau. Kaiser voit son œuvre interdite dès l’avènement du pouvoir nazi.

[KANDINSKY]
Artiste expressionniste français, d’origine russe, ayant enseigné au Bauhaus durant une période allemande de sa vie. Il vise à alléger ses textes dramatiques libres de toute figuration littéraire, se limitant aux « sonorités » colorée, corporelle et musicale et à leur mouvement. Ses recherches sur la déréalisation l’amènent à participer à la revue Dada en 1917 ; certains de ses tableaux ont été présentés aux expositions surréalistes de Paris en 1934 et de New York en 1940.

[KHLEBNIKOV]
Poète et scientifique russe. D’abord intéressé par les symboles, il se devient foncièrement nihiliste par rapport aux valeurs passées que les formes représentent.  Cofondateur de l’école futuriste russe, qui se voit à la recherche des formes à venir,  il fait des recherches sur le pouvoir créateur des mots.

[KOKOSCHKA]
Artiste et écrivain autrichien, un des initiateurs de l’expressionnisme littéraire. Auteur de ]crames-cris » extatiques et violents et du recueil Les Naufragés du rêve. Amateur de la performance avant le temps, il a fait couler de son sans lors d’une représentation théâtrale de L’Assassin à Vienne en 1909. Lil a contribué à l’illustration du Bestiaire d’Apollinaire et à des expositions dadaïstes.

[KROUTCHONYKH]
Poète et librettiste ukrainien, membre du groupe cubo-futuriste avec Khlebnikov et Maïakovski. Partisan comme eux d’une écriture alogique, dite zaoum.

[KYROU]
Critique et réalisateur français, d’origine grecque, remarqué par les surréalistes pour un livre Érotisme et cinéma en 1957, un documentaire sur le Facteur Cheval en 1958, une étude sur Buñuel en 1962 et la réalisation d’un scénario de Buñuel et Carrière sur Le Moine d’Artaud en 1971.

[LANG]
Metteur en scène, cinéaste  et scénariste allemand d’origine autrichienne, reconnut en 1965 l’influence sur son œuvre exercée par les expressionnistes, même si ces derniers ont soutenu la république du Weimar dont on dénonce les abus dans certains de ses films. Le Testament du Docteur Mabuse fut condamné par Joseph Paul Goebbels, qui n’en offrit pas moins à Lang d’être le réalisateur officiel du Reich. Lang, Juif par sa mère, s’enfuit à Paris, puis à Hollywood, pour ne revenir en Allemagne qu’en 1959.

[LAUTRÉAMONT]
Écrivain français né en Uruguay. Son premier chant était théâtralisé ; il fut repris avec les quatre autres l’année suivante, sans didascalies. Ses œuvres furent découvertes en 1918 par Aragon et Breton, au temps de leurs premières écritures automatiques ; ils le désignèrent comme précurseur dans le premier manifeste du surréalisme : liberté à l’irrationnel, identification des puissances obscures, beauté des images formées de termes éloignés.

[LEGER]
Peintre cubiste et scénographe français, dont le film explore de manière plutôt futuriste la poésie que dissimule une civilisation de machines et d’objets. Il prend le contre-pied d’un cinéma de dramaturgie linéaire et de vedettes. Les images du film sont de Dudley Murphy et Man Ray ; la musique, jouée en direct sur piano, est était à l’origine de George Antheil.

[LEMAÎTRE]
Artiste et écrivain français, ingénieur de formation. Libertaire, il se joint au mouvement lettriste dont un des buts est de renverser la notion de belles-lettres. Son premier film est réalisé avec la participation des lettristes  Serge Bema, Marcelle Dumont-Billaudot, Christiane Guymer, Isidore Isou, Batbara Rosenthal et Gil J. Wolman. Voir : <http://www.brdf.net/interviews/interview_maurice_lemaitre.htm>.

[LÉONARD]
Peintre, poète et réalisateur québécois, disciple du peintre Alfred Pellan (qui contribua à faire connaître au Québec les peintres cubistes et surréalistes). Léonard a contribué à des exercices de cadavres exquis avec Albert Dumouchel et Jean Benoît ;ce dernier a illustré dans Les Ateliers d’arts graphiques un des poèmes repris dans Naïade, un recueil qui serait par ailleurs plutôt à tendance cubiste.

[MAÏAKOVSKI]
Acteur et écrivain russe, a fréquenté le Théâtre d’art de Moscou, où, en présence de Gordon Craig, on découvre deux pièces symbolistes de Maeterlinck, Pelléas et Mélisande et L’Oiseau bleu. Il passe ensuite, comme Khlebnikov, au cubo-futurisme et au nihilisme. Lors d’un séjour à Paris,on amie Elsa Triolet le présente à Aragon auprès de qui il découvre le surréalisme révolutionnaire ; mais il rejette le projet de réalisme soviétique proposé par Andreï Aleksandrovitch Jdanov et imposé par Staline.

[MALESPINE]
Écrivain et psychiatre français, fondateur de la revue Manomètre, qui fut dadaïste( il y a publié des textes de Péret, Soupault et Tzara).  Il écrivit des pièces ditessuridéalistes (par opposition à Breton) pour le théâtre expérimental du Donjon, à Lyon. Il a participé à l’exposition surréaliste de 1947.

[MANSOUR]
Poète francophone d’origine anglaise, a attiré dès son premier recueil l’attention des surréalistes. C’est à son atelier de Paris qu’eut lieu la célèbre performance de Jean Benoît.

[MARLEAU]
Homme de théâtre québécois, directeur du Théâtre Ubu ; on lui doit des adaptations, collages et mies en scènes de textes dadaïstes et futuristes.

[MASSINE]
Acteur, danseur et chorégraphe français d’origine russe, ayant succédé à Vaslav Nijinsky aux Ballets russes de Serge Diaghilev. Il a collaboré aux expériences cubistes de la troupe <http://www.cndp.fr/balletrusse/portraits/massine.htm>.

[MEHRING]
Écrivain allemand, associé au groupe dadaïste de Berlin, connupour ses nouvelles La Bibliothèque perdue et Bréviaire hérétique. Sa pièce, une parodie de l’Orestie d’Eschyle, a été mise en scène pour marionnettes par les artistes dadaïstes George Grosz et Elmut Hertzfelde, dit John Heartfield à Berlin en 1919 ; la traduction, inédite, est de Didier Plassard.

[MICHAUX]
Artiste et écrivain belge, participant dès 1925 à la revue Le Disque vert, comme Artaud. Le surréalisme l’attire surtout par le merveilleux. Il s’adonne comme Ernst aux dessins obtenus par frottage moyen particulier d’écriture automatique visuelle.

[MINK]
Shaman amérindien dont les partitions ont été consignées sur rouleaux d’écorce. Voir reproduction et traduction : André G. Bourassa, « L’Orphée rouge », L’Annuaire théâtral, n° 33, printemps 2003, p. 142-143.

[NEVEUX]
A été mis en contact avec le surréaliste par Desnos au début des années 20. Il a signé leur manifeste  La Révolution d’abord et toujours, mais participa également aux activités du groupe Discontinuité.

[NORGE]
Écrivain français d’origine belge, ayant collaboré à la revue Ça ira d’Anvers et aux recherches poétiques de Queneau et Pérec. Il a fondé le Théâtre du Groupe Libre avec Raymond Roulleau et Tania Balachova à Bruxelles, en 1925. Les surréalistes firent un scandale pour empêcherà la production de Tam-tam,  dont René Magritte retira ses décors. Norge a joué avec Raymond Roulleau dans Les Mariés de la tour Eiffel.

[OHNO]
Voir : HIJIKATA.

[ORENSTEIN]
The Theatre of the Marvelous. Surrealism and the Contemporary Stage, New York, New York University Press, 1975.

[PANIZZA]
Écrivain allemand, écrit une œuvre qui remet en question le mythe chrétien et lui vaut l’exil (volontaire, en Suisse) et l’emprisonnement au retour. L’édition française du Concile de l’amour est préfacée par Breton.

[PANSAERS]
Écrivain belge. Il est l’auteur de Bar Nicanor (1921) ; rééd. Bar Nicanor et autres textes dada (1986). Il a dirigé à  Namur, en 1917-1918, la revue Résurrection (à laquelle collaboraient notamment Ghelderode et Goll), qui fut interdite par l’occupant allemand.

[PERET]
Écrivain français. Démobilisé en 1920, il se joint aux dadaïstes , puis aux surréalistes, collaborant aux revues Littérature et La Révolution surréaliste. Membre du Parti communiste en 1926, il passe au trotskisme quand la plupart des surréalistes se désaffilient du parti. Il participe à la lutte contre Franco en Espagne, mais avec les anarchistes, où il fait la connaissance des logicophobistes Francès et Varo, qui le suivent à Paris. C’est avec eux qu’il il fuit la France occupée en 1941, en direction du Mexique, où il participe à une mise en place d’une cellule surréaliste. Il rentre à Paris en 1948, mais sans Varo, devenue sa compagne, qui reste au Mexique.

[PASSERON]
Op. cit.

[PICABIA]
Associé au mouvement Dada, se rapproche des surréalistes en 1919, avec sa revue 391 à laquelle contribue Breton. Le manifeste surréaliste L’Âge d’or mentionna son film en avec éloges en 1930.

[PICASSO]
Peintre et écrivain français, d’origine espagnole. Il participe aux décors et costumes des productions cubistes des ballets russes Il se rapproche des surréalistes, principalement de 1924 (Mercure) à 1937. Ils reconnaissent la spontanéité de son geste,son exploration du mythe (Minotaure), sa position courageuse sur Guernica, mais il s’aliène une partie du groupe par son adhésion au Parti communiste après l’occupation. Sa pièce Le Désir attrapé par la queue met en scène des objets ou des membres humains dont le rapprochement, à la manière des images de Lautréamont, crée des situations déstabilisantes.

[PICHETTE]
Écrivain français, lecteur de Lautréamont et d’Artaud. Ses personnages exaltent l’amour sur fond de guerre. Il a fréquenté les automatises québécois.

[PIERRE]
Écrivain français, historien et critique des mouvements futuriste, dada et surréaliste. Il a collaboré à plusieurs revues surréalistes de l’après-guerre.

[PLASSARD]
L’Acteur en effigie. Figures de l’homme artificiel dans le théâtre des avant-gardes historiques (Allemagne, France, Italie). Charleville-Mézières : Institut international de la marionnette / Lausanne : L’âge d’homme, «Théâtre années vingt», 1992.

[PRÉVERT]
Se lia d’amitié avec Marcel Duhamel et Yves Tanguy en 1921, puis fréquenta Aragon, Artaud, Breton, Desnos. Il met comme eux son écriture au service la cause sociale,  mais la beauté sombre de certains scénarios ne trompe pas sur sa fidélité aux explorations du rêve. Des chansons, comme « Monts et merveilles » et « Le Tendre et dangereux visage de l’amour », dans Les Visiteurs du soir (musique de Joseph Kosma et Maurice Thiriet), ont servi d’arguments aux danseuses automatises québécoises Jeanne Renaud et Françoise Sullivan, avec décors et costumes de Jean-Paul Mousseau, éclairage et régie de Jean-Paul Riopelle (mai 1949).

[QUENEAU]
Artiste et écrivain français, tirant les images des mots autant que les mots des images. Son œuvre bouleverse la langue et la littérature. Il a désigné certains de ses textes comme proprement surréalistes.

[RAY]
Artiste (architecte, cinéaste, photographe,peintre) américain. Il prend contact en 1914 avec Duchamp et Picabia à New York, où il collabore avec eux à compter de 1919. Il les retrouve en 1921 à Paris, en compagnie des surréalistes, dont Breton et Soupault.

[RENAUD]
Poète et chanteuse, signataire du manifeste surrationnel Refus global. Le poème a servi d’argument pour une danse créé par Jeanne Renaud , sur lecture de Claude Gauvreau et musique de Pierre Mercure Kaléidoscope), en avril 1948.

[RIBEMONT-DESSAIGNES]
Artiste et écrivain français, dadaïste de la première heure. Il rejoignit les surréalistes, mais, mais prit contact avec certains dissidents et les publia quelques-uns dans Bifur. Lors du Congrès de Paris en 1935, il resta fidèle aux positions engagées de Tzara plutôt qu’à celles de Breton.

[RICHTER]
Artiste allemand, passé de l’expressionnisme au dadaïsme lors de son insallation à Zurich en 1916. Filmstudie, un film qu’il définit comme œuvre le titre de  surréaliste,  est accompagné de l’épigraphe « sous la forme d’un rêve. ». Passé aux U, S. A., il y réalise deux films, sur ses scénarios, avec la collaboration de quelques surréalistes en exil. Dans 8 x 8, les pièces d’échecs sont des personnages interprétés par des surréalistes.

[ROBUR]
Gigogne fut l’une des premières pièces présentées par le Théâtre Alfred-Jarry, avec Ventre brûlé d’Artaud et Les Mystères de l’amour de Vitrac. Mais il serait difficile de considérer Aron comme surréaliste pour autant.

[ROUSSEAU]
Artiste et écrivain naïf français, retenu par les surréalistes comme l’un de leurs précurseurs.

[ROUSSEL]
Écrivain français dont le procédé anti-logique lui a valu une invitation des surréalistes à les rejoindre, mais il garda ses distances.

[SABATIER]
Créateur français et animateur important du mouvement lettriste fondé par Isidore Isou à Paris en1945. Depuis son adhésion au mouvement, en 1963, il s’est consacré à pratiquement toutes les formes artistiques : romans « hyper graphiques », « lettries », cinéma, photographie, architecture, arts de la scène, etc. Il est toujours actif et il a notamment publié l’ouvrage synthèse Le Lettrisme. Les créations et les créateurs, chez Zéditions, en 1989.

[SADE]
Écrivain français, fin XVIIIe – début XIXe siècle. Son œuvre a fasciné les surréalistes par son audace à exprimer les  obsessions et désirs les plus obscurs. Ils se sont parfois penchés sur les automatismes du rêve - voire du cauchemar - que présente son écriture, malgré les étiquettes de folie qu'on lui attache. Ils le citent d'ailleurs souvent et défient même la censure pour faire paraître ses textes, sauf durant la période où ils mettent leur mouvement au service de la révolution.  Les surréalistes semblent toutefois avoir été moins attirés par son théâtre que par ses récits. Gilbert Lély a entrepris une édition complète des œuvres de Sade en 1962.

[SALACROU]
Dramaturge français, compagnon d’études de Georges Limbour (qui allait faire partie un temps du groupe surréaliste de Paris), de Dubuffet et  de Queneau. Il a écrit ses premières pièces surréalistes durant la période entre les deux guerres. Artaud a réécrit une de ses pièces, jugeant qu’elle ne dérangeait pas suffisamment.

[SATIE]
Musicien français ayant abandonné sa formation classique et préféré l’expérimentation qui se faisait dans les grands cafés comme le Chat noir, le Bœuf sur le toit ou le Lapin agile. Il fait la connaissance de Cocteau et Picasso durant la  Première Guerre, se joint au Groupe des Six et participe comme musicien, puis comme librettiste, à certains ballets et drames cubistes.

[SAUVAGEAU]
Homme de théâtre québécois, à la fois acteur et dramaturge. Ses  pièces se rapprochent du surréalisme par le caractère inusité, voire provocant, de ses situations et des dialogues. Certaines envolées presque délirahntea amènent le spectateur à se situer sur plusieurs niveaux de participation à la fois. Il tire son surnom d’un personnage des Grands Soleils de Ferron.

[SCHEHADÉ]
Écrivain libanais d’origine égyptienne. Il écrit une œuvre de l’insolite et du rêve est d’autant plus dépaysante qu’il est marqué par un imaginaire propre au Proche-Orient.

[SCHWITTERS]
Artiste allemand ayant placé son œuvre sous l’égide de « Mertz », syllabe découpée par hasard du mot « Kommertzbank », en 1919. Arp et Tzara ont collaboré à sa revue Merz (1923-1932). Il y présente un disque, Ursonate, où les émotions sont traduites par des sons (inédits qui n’ont rien des langues traditionnelles. Voir : Écrits, Paris, Gérard Lebovici, 1991 ; également <http://www.ubu.com/sound/schwitters.html>.

[SENNETT]
Acteur, scénariste et réalisateur expressionniste québécois, installé à Hollywood en 1912 où il fonde la firme Keystone. Il y découvre et produit Charlot en 1914. C’est avec Sennett que se crée le personnage de Charlot auquel Aragon et Soupault  consacrent leurs premiers poèmes (1918 et 1919). Quand Soupault formule des réserves sur les risques que le genre soit récupéré dans les milieux mondains (Charlot, 1922), les chaplinades ne se font déjà plus chez Sennett.

[SORGE]
Dramaturge allemand ; la mise en scène de son Mendiant par Max Reinhardt a marqué toute une génération d’éclairagistes. Il a contribué au développement d’un thème cher aux expressionnistes :  la mort du père. Paradoxalement, sa quête idéaliste d’une réalité nouvelle le mena vers le surnaturel.

[SOUPAULT]
Écrivain français, admirateur d’Apollinaire, qui lui fait connaître Breton avec qui il publie Champs magnétiques, premier ouvrage d’écriture automatique, en 1919.

[STRAMM]
Écrivain expressionniste allemand. Passant d’un naturalisme violent au symbolisme,  il évolue vers un expressionnisme d’émotions pures, proche d’une exploration de l’inconscient.

[Surréalisme]
Définir le surréalisme est un défi que même le Dictionnaire général du surréalisme et ses environs (op. cit., p. 388) évite soigneusement de relever, se restreignant «  à reproduire, sans commentaire, les définitions et quelques approximations […] en suivant à peu près l’ordre chronologique ».

Le premier Manifeste du surréalisme, en 1924, présentait le surréalisme comme : « Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle de la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale [consciente]» (édition Pauvert, p. 40). L’ajout du mot «consciente» en fin de phrase apparaît qu’en 1935, dans Qu’est-ce que le surréalisme?, où on souligne que le «fonctionnement réel» suppose une prise en charge de l’inconscient.

La définition du Premier Manifeste est suivie d’une autre, dite encyclopédique, où le surréalisme réfère à l’inconscient et à la possibilité pour l’artiste de le tenter de le prendre en charge : « Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d’associations négligées jusqu’à lui, à la toute puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie.»

La première définition a l’inconvénient de suggérer que l’automatisme est le surréalisme, mais la deuxième précise que l’automatisme n’est qu’un des mécanismes psychiques revendiqués et situe le surréalisme au-delà de de mécanisme. La même année, Breton précise le rapport automatisme / surréalisme dans Situation surréaliste de l’objet : « tout l’effort technique du surréalisme [a] consisté à multiplier les voies de pénétration des couches les plus profondes du mental […]. Au premier rang de cent de ces moyens […] figurent l’automatisme psychique sous toutes ses formes […] ainsi que l’activité paranoïa-critique » (Manifestes du surréalisme, p. 328). Position politique de l’art d’aujourd’hui, également daté de 1935, introduit par ailleurs le terme « procédé » : « L’automatisme psychique […] n’a jamais constitué pour le surréalisme une fin en soi […]. Les procédés techniques que […] le surréalisme a mis en avant ne sauraient, bien entendu, avoir à ses yeux qu’une valeur de sondes » (Ibid., p. 269-271).

L’automatisme n’est-il vraiment pour les surréalistes qu’un procédé, qu’une technique ? Il est plus que cela, si on en juge par ces mots tirés de Situation surréaliste de l’objet ; c’est une démarche, une pratique : « l’automatisme […] a constitué la démarche fondamentale du surréalisme. La pratique de l’automatisme psychique dans tous les domaines s’est trouvé élargir considérablement les champs de l’arbitraire immédiat » (p. 321). Il semble donc justifié de retenir que l’automatisme désigne —pour Breton — à la fois un procédé et la pratique qui lui correspond, l’un et l’autre en deçà du surréalisme qui serait, lui, l’exploration des parties du réel qui, chez chacun, logent sous la conscience et animent la créativité.

Qu’est-ce donc que le surréalisme ? C’est en quelque sorte une théorie de la réalité. Breton précise cette nouvelle vision en 1937 : « À un rationalisme ouvert qui définit la position actuelle des savants […], ne pouvait manquer de correspondre un réalisme ouvert ou surréalisme (Limites non-frontières du surréalisme, in La Clé des champs, p. 18).

Ils sont en grand nombre celles et ceux qui ont cru en ce réalisme ouvert et y ont fondé leurs démarches créatrices, même s’ils n’ont pas toujours suivi les doctrines du groupe de Paris, surtout quand ce groupe s’est divisé, deux fois plutôt qu’une, sur la nécessité d’appartenir, puis de ne plus appartenir au Parti communiste. Nous avons retenu leurs précurseurs, expressionnistes, futuro-cubistes et dadaïstes, parce qu’ils ont contribué au rejet des dictatures artistiques et morales, à l’exploration de formes nouvelles, à l’instauration de l’art abstrait et au questionnement des dimensions connues du réel. Voir : André G. Bourassa, Surréalisme et littérature québécoise. Histoire d’une révolution surremise les expressionnistes, nous n’avons retenu que ceux qui ont eu un lien direct avecéaliste, Montréal, Les Herbes rouges, « Typo », 1986, p. 22-23 et 64-65.

Un ensemble important d'informations est diffusé par le Centre de recherche sur le surréalisme à l'adresse suivante: http://melusine.univ-paris3.fr. On y trouve également de nombreux liens vers d'autres lieux de recherch et de création.

[Théâtre Michel]
Spectacle multidisciplinaire (cinéma, musique, poésie et théâtre – Le Cœur à gaz de Tzara) par la revue de Breton, Le Cœur à barbe <http://www.dadart.com/dadaisme/dada/047-facsimiles.html>.

[TOLLER]
Dramaturge expressionniste et libertaire allemand, dont les personnages parfois abstraits écoulent dans un monde utopique. Il croyait en un socialisme non autoritaire. Le régime hitlérien a fait brûler ses libres.

[TOPOR]
Artiste français ayant contribué des dessins aux revues Bizarre et HarapKiri. Il rencontre Breton au début es années 60 , époque où il publie des poèmes, Les Masochistes, et ce premier roman dont il a contribué à tirer un scénario.

[TORMA]
Écrivain français, ami de Desnos, a fréquenté un temps les surréalistes de Paris mais, à cette époque où le groupe se tournait vers le Parti communiste, il s’est senti plus proche de Jarry. Une partie de son œuvre a été mise en lumière par le Collège de Pataphysique.

[Un chien andalou]
Voir <http://www.devildead.com/critique.php3?FilmID=1196>.

[UNIK]
Écrivain français ayant participé aux premières activités des surréalistes de Paris et pris avec eux en 1927 le virage communiste, auquel il resta fidèle au moment de l’affaire Aragon. Il a collaboré à des scénarisassions avec Buñiel et Renoir.

[VAN SCHENDEL]
Poète et intellectuel québécois d’origine belge. Ses courtes pièces ont été publiées dans Périscope, revue artisanale de Claude Haeffely, lui-même poète québécois d’origine française et proche du fils d’Émile Malespine, Claude Cathelin.

[VARO]
Renei, dite Remedios VARO URANGA (Anglès - Catalogne, 1908 — Mexico, 1863) ;coll. particulière, in Biro et Passeron, p. 214. Entreprend des études à l’Académie San Fernando de Madrid en 1924, épouse le peintre Gerardo Lizárraga en 1930 et partage  l’atelier du peintre Esteban Francès à Barcelone en 1932. Elle se joint avec lui aux logicophobistes catalans. lutte avec les anarchistes sur le front républicain et rencontre les surréalistes Oscar Domínguez et Benjamin Péret en 1936. Elle accompagne ce dernier à Paris et y participe aux activités des surréalistes à compter de 12937. S’exile avec Péret en 1941 à Mexico où ils se regroupent avec Francés  et Lizárraga, Leonora Carrington, Gunther Gerszo, Kati Horna, José Horna et Emerico (Chiqui) Weisz.

[VITRAC]
Homme de théâtre français, participe aux premières manifestations Dada, collabore avec Artaud, Breton et al. à Littérature et à La Révolution surréaliste. Il fonde avec Artaud le Théâtre Alfred-Jarry au moment même où les surréalistes se mettent au service de la révolution, ce qui ne l’empêche pas de continuer une œuvre vouée à la magie de l’enfance et à l’onirisme.

[ VON HARBOU]
Scénariste d’une quinzaine des films de Fritz Lang, dont elle devint l’épouse. Alors que lang a fui le régime d’Hitler, Von Habou, au contraire, est devenue membre du Parti nazi.

[WILSON]
Artiste et écrivain américain, dont La Regfard du sourd a mené Aragon à le saluer comme successeur du surréalisme dans une lettre ouverte à Breton en 1971.

[WITKIEWICZ]
Écrivain polonais dont les théories sur la « forme pure » au théâtre se rapprochent de celles d’Artaud, rejetant le naturalisme et le réalisme psychologique et revendiquant au contraire une forme qui traduise le « Mystère de l’être ».

[WOLMAN]
Artiste et écrivain français, membre du mouvement let

triste d’Isou, dont il se sépare en même temps que Debotd, mais sans adhérer pour autant comme lui à l’Internationale situationniste. Son film, dont la bande sonore est constituée de textes lettristes et de mégapneumies, était projeté sur un ballon. Voir : < http://www.frac-bourgogne.org/scripts/album.php?mode=data&id_lang=2&id_artiste=144>.


Mise à jour le 03 avril 2007
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